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Le Cadastre et les lieux-dits
Le cadastre est le registre public portant le relevé détaillé des propriétés d’une COMMUNE. Celles-ci comprennent une matrice initiale portant en tête et dans l’ordre alphabétique, le nom de tous les propriétaires de la commune au moment de la création du cadastre et une matrice des propriétés non bâties, permettant de retrouver les propriétaires successifs d’une parcelle depuis l’origine et une matrice des propriétés bâties permettant de retrouver comme dans les précédentes, toutes les mutations ; et une matrice générale, établie par le service de contributions, pour une période de cinq ans. Ce document servant de base à la répartition des impôts locaux. Le plan cadastral est conservé à la mairie où il peut être consulté sur place.
Chaque zone d’un cadastre est partagée en lieux-dits ; ces dénominations reflètent l’usage, la particularité ou encore la légende ou l’histoire des terrains, pour exemple – LA MARE AUX LOUPS – ou – LES ETANGS DE DIANE, etc.
Très souvent ces dénominations sont anciennes et peuvent évoquer un peu du passé d’un village.
Pour mener nos recherches, la mémoire des anciens du village et les vieux actes d’état civil nous ont permis de mieux connaître les professions des habitants au siècle dernier.
Au siècle dernier, BUEIL était un village de viticulteurs. (Eh oui !) le vin de BUEIL était très recherché et dans les clients principaux nous trouvons l’évêché d’Evreux, des notaires, et d’importants estaminets du Mantois.
Cette particularité du village explique les noms des lieux-dits comme : LA COTE DES VIGNES, LE PRESSOIR LES VIGNES DE CHANU.
PLACE DU PEL
A l’origine ce quartier de Bueil s’appelait – LE PEC – de vieux cadastres et des vieux actes notariés l’attestent . Au fil des années la modification s’est précisée pour devenir – LE PEL –
On appelait un – passage à gué : un PEC – la proximité de la rivière Eure confirme notre hypothèse. De plus certains anciens nous confirment qu’il fut un temps (avant le XIXème siècle ) il y avait un passage à gué, qui a été remplacé par un pont en bois puis par un pont en béton (actuel). Ce passage à gué était utile aux habitants qui résidaient à Neuilly.
LES FONTAINES
Cet endroit est accessible en prenant le premier chemin à gauche qui se trouve place du PEL On pourrait imaginer qu’il s’agit d’un bras du Radon tout proche, mais détrompez-vous ! Il s’agit d’un espace d’où jaillissent une vingtaine de petites sources. Ces sources sont répertoriées dans l’inventaire des ressources en eau du département.
Il fût un temps, pas si lointain, où un lavoir du plus beau style rural permettait aux villageoises de venir laver leur linge. Ce lavoir fut détruit par des vandales.
A cet emplacement, pendant des années le « Bouilleur de cru » venait distiller le calvados provenant des pommes et des poires des propriétaires locaux de NEUILLY et BUEIL.
LA GLACIÈRE
Il existe encore à cet endroit une cave où la température ne dépasse jamais 5°. Pendant longtemps, un négociant en beurre et œufs utilisait cette cave pour stocker ses produits.
Cette particularité explique probablement cette dénomination
LE CHEMIN DE CHANU
Dans l’histoire de BUEIL, vous lirez quelques lignes sur « la Commanderie de Chanu ». Nous retrouvons là l’origine de l’appellation « CHEMIN DE CHANU »
Il est démontré que l’actuelle RUE DU PUITS s’appelait « CHEMIN DE CHANU ». Ce chemin permettait aux habitants de Bueil de se rendre soit à la COMMANDERIE, dont ils dépendaient, soit à la chapelle « Notre dame de Bonne Nouvelle ».
Nous trouvons dans l’histoire de Villiers, la confirmation de la fréquentation par les habitants de Bueil de cette Chapelle.